Pour The White Haus Album, João Vieira a rangé la guitare et privilégié basse et synthétiseurs. En sort une musique forcément électronique où se croisent la techno de Detroit, la funk et, toujours, cette identité post-punk qui lui colle à la peau. C'est la musique d'un artiste qui a absorbé tous les sons qui ont inondé les pistes de danse ces dix dernières années et qui les a revisité à sa façon. Un disque sans réelle surprise donc, mais qui confirme tout le talent d'un artiste qui mériterait certainement une plus grande reconnaissance internationale.
Malgré sa nouvelle identité, João Vieira continue à faire ce qu'il a, dans le fond, toujours fait. La bonne nouvelle c'est qu'il continue à le faire bien. Il subsiste toutefois le sentiment partagé entre le plaisir de constater que sa musique correspond aux attentes et la déception de ne pas le voir explorer de nouvelles pistes.
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