Ce qui frappe à la première écoute c'est la richesse des titres. En ne se limitant pas à la seule utilisation d'un ordinateur, Bruno Cardoso permet à sa musique de gagner en chaleur. La présence de voix, guitares, synthétiseurs ou batterie insuffle de la vie dans les compositions de 1975. Plus surprenant, plusieurs passages "westerniens" se découvrent tout au long du disque: sifflements sur Polana, basse sur Mom and Dad, (avec Margarida Encarnação dont la voix rappelle celle de Iwona Skwarek, entendue sur l'album de Moullinex) ou la guitare électrique sur People. Les autres titres gravitent autour de la nu-disco (Crime) ou de la house (Radio Radio). Malgré ces différences, 1975 est un album cohérent qui sonne comme une démonstration d'influences qui vont au delà de la sphère musicale.
A découvert, comme sur la pochette, Bruno Cardoso sort un premier album honnête où le mélange de sonorités électroniques et d'instrumentations live apporte une bonne dose de chaleur. Un disque réussi, un de plus chez Discotexas.
Discotexas - 2014
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