Le disque commence par des bruits de pas, un échange qu'on suppose téléphonique et la voix d'Ana Cláudia arrive. Colher de Chá donne le ton: signée Ben Monteiro (la moitié de D'Alva), la production sera moins épurée, plus électronique, éthérée mais parfois plus froide aussi. Le début de Bailarina rappelle Hoppipolla des islandais Sigur Rós. Le texte est conforme à ce que son auteure prétend chanter: des jolies choses en portugais. Après João e o Pé de Feijão, une reprise à peine plus habillée du brésilien Cícero, arrive Riso. Ana Cláudia livre son titre le plus pop, presque funk, et montre une certaine agilité à changer de registre. On regrette presque que le disque ne se termine pas là-dessus. Une nouvelle version de Outro Caminho conclut De Outono. Trop riche en effets et en bruitages, cette révision n'égale pas l'original.
Hiver, Printemps, Été et donc Automne, toutes les saisons sont présentes dans ce premier registre d'Ana Cláudia. Déconcertant à la première écoute, au revoir la simplicité du Outro Caminho version 1.0, De Outono laisse resurgir la grâce des compositions et des textes d'Ana Claudia au fil des écoutes. Avec seulement cinq titres ½, la jeune artiste reste une promesse. Oui mais une belle promesse.
NOS Discos - 2014
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